Le développement économique et territorial par l'innovation, la cohésion et la cohérence.
Le développement économique et territorial par l'innovation, la cohésion et la cohérence.

RÉFLÉXIONS

Quelques réflexions et idées dans le secteur du Tourisme.

Façon "agitateur depuis 1964".

 

Si le poids économique du tourisme est de l'ordre de 7% du PIB, que représente ce secteur dans les missions de l’INSEE ? (6000 personnes travaillent à l'INSEE) 1/000 soit 60 personnes ?

Et quels chiffres sont produits ? celui du nombre de touristes ? non, juste le nombre d'arrivées internationales, vous voyagez plusieurs fois vous serez compté plusieurs fois, vous venez de Hollande pour aller au Portugal passer vos vacances, vous serez compté 3 fois, en France, en Espagne et au Portugal. En réalité très peu de personnes physiques voyagent dans le monde, on ne sait pas combien, on ne veut peut-être pas le savoir...peut être 500 millions, sur 7,5 Milliards...quel potentiel de développement et de rayonnement si on l'organise bien !

Comment sont évaluées les formations dans le tourisme ? (Comme ailleurs d'ailleurs...) par les étudiants, qui, une fois sortis, ont trouvé un emploi épanouissant et par un indicateur "satisfaction professionnelle/rémunération/délai pour trouver un emploi » ?

Si le budget de l'État est de 300 MD€, celui consacré au tourisme est de 70M€? ou 1,8MD€ ?

Les OTAs sont devenus la "grande distribution" de l'hôtellerie et de l'hébergement touristique, faut-il combattre ce phénomène, créé par les hôteliers eux même ? que peut faire l'hôtelier, et bientôt les territoires ? (Les OTAs mettrons en avant les destinations les plus rentables pour eux, une partie de la clientèle étant plus disponible que décidée...)

Avec l'abandon de la taxe d'habitation, la taxe de séjour est-elle toujours constitutionnelle ?

 

 

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Quelques idées dans le secteur économique du tourisme en France

Paris Leader Mondial a le devoir d'irriguer le tourisme, sinon il sera noyé et les territoires resterons en sècheresse les 3/4 de l'année.

Paris "déborde" de touristes, Paris est "sous la gouttière", mais Paris n'est pas la France, le reste du territoire souffre en attendant l'été, alors quel rôle pour Paris, solitaire ou solidaire ?

Paris pourrait s'organiser pour informer ses touristes du potentiel Français, notamment celui qui se trouve à 2 ou 3h de TGV, au mois d'aout le métro parisien est presque gratuit en affichage publicitaire...une idée...sinon en accueillant et fléchant un grand espace d'information sur les régions, en aménageant (de façon éphémère) le champs de mars afin que les visiteurs de la tour Eiffel puissent (en attendant leur ascenseur) s'informer (voire se restaurer) dans un "village des régions" conçu comme un salon permanent. On le dédie bien au football ou aux gilets jaunes...

Paris a cependant encore beaucoup à faire, N'avons-nous pas raté la Saint valentin en tant qu'attraction touristique majeure, sur tout le territoire et notamment à Paris, capitale reconnue du romantisme ? Pourtant, animer avec des figurants, illuminer certains lieux, aménager les quais, profiter des fleuves pour créer l'évènement, ou tout au moins respecter la réputation et capter une fréquentation en février.

Et ce fiasco de marché de Noël, avec ses 2 kms le bas de l'avenue des Champs Élysées pourrait accueillir un village des départements, on commencerait dans l’Ain et on finirait la visite à Mayotte ! chaque département aurait 20 mètres linéaires et organiserai un concours pour déterminer qui exposera et quels produits seront vendus chaque année pour le bonheur des Parisiens, des étrangers et la cohésion des territoires.

Une fête nationale du tourisme, autour du 14 juillet (1 ou 2 semaines), dans un Paris transformé, occupé par toutes les régions (une par arrondissement (changement chaque année)) façon "fête de la musique", animations, stand de vente de produits, accueil des habitants, musique, art, folklore, gastronomie, traditions, et défilé final traversant Paris pour aller vers un pique-nique géant à Boulogne ou Vincennes.

Paris encore, même assurée de son avenir en volume, n'est plus assuré en recette, ni en "durabilité" (étalement de la saison) par manque de touristes d'affaires, une perte d'attractivité lié au rapport qualité prix de plus en plus défavorable, une amélioration de la qualité pourrait passer par l'ouverture 24/24 d'un quartier, par exemple le triangle d'or.

Il n'y a pas que Paris et la Métropole, il y a aussi nos territoires Ultra Marins. Le campus Européen du tourisme (de tous ces métiers (50)) ne trouverait-il pas sa place légitime en France, et plus idéalement en outre-mer, par exemple en Guadeloupe, sous forme d'un campus d'application, recevant des touristes du monde entier et pouvant accueillir tous les étudiants Européens (20 000), voir d'autres (Amériques), au moins pour leur période de stage pratique.

Focus sur l'Œenotourisme, relation réussie entre agriculture et tourisme:

Aujourd’hui l’œnotourisme c’est 10 millions d’œnotouristes par an, 5,2 milliards d’euros de recettes générées et un taux de croissance de 4% par an en moyenne. L’œnotourisme c’est aussi des projets structurants partout en France et des retombées économiques immédiates ainsi qu’à plus long terme pour nos territoires. L’œnotourisme rassemble des femmes et des hommes mobilisés au quotidien pour faire vivre des expériences de séjours uniques dans l’ensemble des régions viticoles et constitue un facteur clé d’attractivité pour la destination France.

Un bel exemple 30 ans après sa "création", ce secteur prend son envol, il a même ses "assises" ou l'architecte Jean-Michel Wilmotte est venu présenté ses réalisations impressionantes! L'agriculture et le tourisme peuvent faire bon ménage, loin d'écarter l'agriculteur de sa vocation première (nourrir la planête), le tourisme lui permet d'échanger avec un monde de plus en plus urbain, Français et étranger, d'amplifier le phénomène des circuits courts, de susciter des vocations, mais surtout de pouvoir générer une activité permetant à toute sa famille d'avoir un rôle au sein de l'exploitation.

Dans certains pays l'exploitation voit revenir sa famille de la ville, ce sont des entreprises de type PME qui sont créées, mais il faut dire qu'ils s'y sont mis depuis 30 ans, et que l'on ne parle plus d'agro tourisme mais de "resort rural".

Reste à travailler un peu plus le concept en france, comme pour le Bio, conjointement, le tourisme ne serait il pas une réponse adaptée aux phases de transitions des exploitations? L'agriculteur volontaire, épaulé, serait dans une filière "futur Bio" qui pourrait même, si elle devenait une marque de produits (ou tout au moins un label d'état), être adoptée par les consommateurs et une réponses aux aléas des aides Européennes...idée...

L'overtourisme, le surtourisme, la tourismophobie, 3 mots qui doivent nous faire peur:

Alors que le tourisme n'est pas encore vraiment reconnu comme une économie à part entière, il pourrait très vite devenir le cauchemar de toute collectivité touristique.

En effet, en ne gérant pas stratégiquement au niveau de l'État le phénomène, on a laissé faire les villes comme elles voulaient et surtout comme elles pouvaient. On n'a pas compris qu'il fallait absolument gérer l'irrigation du territoire, l'ammenagement comme l'on disait à l'époque ou le terme correspondant à un ministère (il y avait aussi un ministère du plan...). De ce fait certains territoires vont êtres "noyés" de touristes et d'autres resterons sec, voir très sec comme déja évoqué....

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