L'audit est intimement lié au couple connaissance/expérience.
Mais il faut aussi être très curieux, faire abstraction de tout préjugé, en cela la simple connaissance des structures d'entreprises ou d'organisme peut aider au départ.
La connaissance est à double tranchant, bien connaitre les dirigeants peut se montrer problématique ou très productif (médiation) dans le cas d'un audit social, ou à l'heure des recommandations.
La connaissance pointue d'un secteur d'activité peut aussi être problématique, parfois un œil neuf, venant d'activités extérieures peut apporter des recommandations originales et pertinentes par leurs nouveautés.
La méconnaissance totale d'un secteur peut avoir aussi un effet négatif, par la perte de temps d'apprentissage du secteur, de ses mécanismes, ses acteurs, ses spécificités.
L'important pour l'auditeur, c'est de bien analyser le dossier qui lui est proposé, de ne le valider que s’il se sent capable de réaliser la mission.
Pour cela il faut être exempt de pression.
Dans mon cas, mon passé de créateur d'entreprises privées (pme) dans des secteurs très concurrentiels apporte aux monde public un regard aiguisé, et ma proximité depuis bientôt 10 ans avec le monde public, la compréhension nécessaire d'une juste et nécessaire répartition entre "obligation de résultats" et "obligation de moyens".